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L'édito by DG CONSEIL (1-2019) : tous les écrivains publics ne proposent pas les mêmes prestations

  • Didier GERBER
  • 30 sept. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 avr. 2022


Bonjour et bienvenue dans ce 1e numéro de L'édito !

À plusieurs reprises, je vous ai expliqué quelles étaient les missions prioritaires de l'écrivain public : véritable lien social dans une société qui en manque parfois, il permet essentiellement à ceux qui n'ont pas ou qui ont peu accès à la connaissance de la langue de ne pas décrocher dans les relations avec les administrations et certains prestataires de services notamment, du fait de la complication de la chose écrite. En ce sens, l'écrivain public est l'un des plus anciens métiers du monde.

De nos jours, il vient aussi en aide à d'autres catégories de personnes qui, par exemple, manquent de temps, ou qui veulent davantage profiter de leur temps libre, ou encore qui pensent, souvent à juste titre, qu'ils ne sauront pas trouver les mots adaptés à leur problématique.

Écrire pour autrui, c'est la mission commune à tous les écrivains publics : courriers administratifs, documents en vue d'une recherche d'emploi (CV, lettre de motivation), remplissage de formulaires (déclaration de revenus par exemple). Rédiger, relire, corriger voire reformuler des écrits. Voilà pour le tronc commun de cette profession.

Au-delà, selon ses compétences et la destination qu'il a voulu donner à son entreprise, chaque écrivain public peut choisir d'étendre son activité vers d'autres domaines : dans mon cas, le micro-blogging (rédiger des articles destinés à alimenter un blog, voire la tenue régulière d'un blog), des travaux de secrétariat (saisie informatique de textes manuscrits ou parlés), l'aide aux rapports de stage et thèses, l'organisation de permanences dans les locaux d'associations ou de mairies par exemple (auquel cas la structure accueillante prend intégralement en charge les coûts d'une telle opération, l'idée étant d'apporter les services d'un conseil en écriture à un groupe de personnes, d'administrés). Je suis par ailleurs en train de réfléchir à l'organisation d'ateliers d'écriture, de nombreux confrères se sont lancés dans cette aventure passionnante avec succès ! Nous en reparlerons prochainement.

Enfin, certains écrivains publics, ce n'est pas mon cas pour le coup, assurent également des services de traduction, pour lesquels je n'ai pas les compétences (parfois il faut savoir le reconnaître plutôt que de rendre une prestation médiocre), et d'autres de rédaction d'autobiographies, trop chronophages à mon sens.

J'allais oublier ! Il y a les domaines qui sont interdits à un écrivain public, et pour cause : il s'agit de toutes les professions réglementées, car non, un conseil en écriture n'est pas avocat, huissier ou notaire. La déontologie qui encadre notre métier doit nous pousser à refuser toute demande qui pousserait à l'enfreindre. Et c'est bien ainsi.

Bonne semaine à tous !

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